Chansons

Le cœur de l’été

[premier couplet]
Dehors il fait si beau
On peut maintenant enfin sortir
Tu devrais voir ce ciel si bleu
Fleury est pleine de gens heureux

Les terrasses débordent de rires
Les gens ne peuvent plus s'arrêter
Ils ont tellement de choses à dire
Le temps peut être rattrapé

Au parc il fait si beau
Les enfants s'émerveillent de l'eau
Les parents surveillent tranquillement
Le cœur léger, comme à huit ans

Les amoureux sont seuls au monde
Pour eux le temps s'est déréglé
Leur feu grandit à chaque seconde
S'il te plaît, réveille-toi

[refrain x2]
Mon amour
Mon bel amour
L'été est là
Il n'attend que toi

Avec le temps
Il prendra la place
De toutes les peurs
Cachées dans ton cœur

[deuxième couplet]
L'été c'est les vacances
J'entends la plage nous appeler
Revoir la mer qui se balance
Si petits dans l'immensité

La nature n'est que beauté
Dispersée dans chaque petite chose
Le renouveau à chaque marée
Le vent qui joue au virtuose

Te rappelles-tu nos nuits
Remplies d'éclats de nos rires
On serait resté la vie au lit
Le temps manquait pour tout se dire

On pourrait juste ouvrir les yeux
Être à la plage quand on le veut
S'aimer sans fin jusqu'à être vieux
S'il te plaît, réveille-toi

[refrain x2]

Réveille-toi

[Paroles et musique : Jack Fortin]


À propos

J'ai toujours eu une dualité entre mes passions pour les machines et les humains. Autant je ne pourrais me passer de la programmation, être concentré dans mon monde, autant je suis fasciné par les gens et leurs relations. J'ai même étudié au bac en psycho pour mieux les comprendre. J'aime m'asseoir dans un café ou un bar et ouvrir mon ordinateur, ce qui convainc tout le monde autour que je ne les écoute pas.

En réalité, j'épie tout ce qui se passe. Je trouve les humains beaux dans leur complexité, leurs émotions et leurs travers. Et c'est ce dont j'ai envie de parler dans mes chansons, c'est ce qui m'appelle. Je vais essayer de ne pas parler beaucoup de leurs relations amoureuses, mais j'ai de bonnes chances d'échouer.


Musicographie

Ou ma vie à l'envers...

D'aussi loin que je me rappelle, à Matane, j'ai toujours adoré la musique, ça a toujours aussi été mon rêve un peu, beaucoup, secret, d'en faire. Le premier été où j'ai travaillé j'ai acheté mon premier clavier qui m'a coûté la moitié de tout ce que j'avais gagné. J'étais juste attiré, je ne pouvais m'expliquer pourquoi. Je me suis juste mis à jouer, n'importe quoi n'importe comment, jamais la musique des autres, toujours juste mes « compositions ». Et je ne dis pas que c'était une bonne chose.

À cette époque j'écrivais aussi, de beaux poèmes je crois. Mais à mesure que le temps passait, je m'éloignais de mes émotions, avalé par la vie et mes obligations, ou peut-être plus par la facilité.

Pourtant je l'ai eu facile. Mes parents ont toujours été très présents et ils m'ont aidé le plus qu'ils ont pu. J'ai aussi été à l'école très longtemps. J'ai déjà eu peu, mais je n'ai jamais manqué de rien.

À un moment donné, mon intérêt pour la musique est passé par les ordinateurs, comme tout ce que je faisais. Je m'amusais avec Reason et tous les VSTs que je pouvais trouver. J'essayais de comprendre ce qu'était la « latence ». Je jouais toujours du clavier, mais uniquement à l'oreille.

Tout ce temps j'aurais voulu aller voir des shows, mais ça n'intéressait pas grand monde autour. Les Francos étaient pour moi le plus beau moment de l'année, juste après Noël avec ma famille.

Sans trop en parler je suivais des cours de chant, pas tout le temps, mais sur plusieurs années dans plusieurs écoles. Je passais beaucoup de temps à préparer mes chansons. Le plus difficile était de me retrouver seul pour pratiquer sans gêne.

Un jour, j'ai eu la chance d'avoir des musiciens dans mon entourage, un band, dont je suis devenu le gérant et producteur. C'était le plus proche que je pouvais être de la musique.

Et parce que je « poussais » un band, j'ai quitté une compagnie corporative pour accepter un poste de développeur web au journal Voir. J'avais l'impression d'avoir obtenu mon admission pour le paradis! Enfin je serais baigné dans la culture du matin au soir. La réalité a évidemment été un peu différente, mais j'étais tellement content.

Baigner enfin dans la musique

Un jour, il y a eu cette fille de l'ascenseur qui souriait tout-le-temps! Elle m'a abordé sans gêne. Elle travaillait dans une « maison de disques ». Je ne croyais pas que ça irait plus loin lorsque je lui ai dit que je m'occupais principalement d'un band... avant même de lui dire mon nom. Ça ne l'a pas vraiment gênée.

Là j'ai baigné dans la culture. On était toujours ensemble et quasiment tout le temps dans un lancement ou un spectacle, la musique était partout.

Les années ont passé, la fille au super sourire a eu envie de partir à son compte. Je me suis occupé de son méga site web et de beaucoup d'autres tâches, je la conseillais aussi. C'est donc par hasard que je me suis aussi retrouvé associé dans ce qui allait devenir l'une des plus grandes et la meilleure agence de promotion d'artistes en musique!

J'étais content, on allait voir des shows, des artistes me racontaient comment leur était venue l'idée de telle ou telle chanson, c'était épique!

J'étais le plus proche de la musique qu'il était possible de l'être... Bang.

Enfermé chez nous... Je fais quoi? Je n'ai jamais eu de la misère à rester chez nous au contraire. Ça me prend toujours un bain de foule à un moment donné, mais ça faisait déjà deux ans que je travaillais à distance, de la maison. Je savais déjà ce que voulait dire Zoom.

Au fil des années, je m'étais équipé d'instruments de musique. Un Nord Stage, une Gibson Studio, c'est beaucoup trop pour quelqu'un qui ne joue pas.

Alors pourquoi pas, pourquoi pas moi aussi, la musique c'est pour tout le monde! Suivant ma logique, j'ai donc souscrit à des logiciels en ligne et je me suis mis à jouer. Certains vous diraient que je ne faisais que ça. En tout cas j'ai joué jusqu'à la tendinite au bras.

Écrire et composer

Une amie me dit qu'il reste de la place au Camp chanson d'écriture de Petite-Vallée! Je suis arrivé là viscéralement mort de peur. La documentation disait qu'il fallait « une certaine expérience ».

Et la première journée, le formateur, qui a écrit de célébrissimes chansons, et qui est certainement la personne la plus gentille que j'ai rencontrée, nous annonce que nous avons trois heures pour écrire une chanson complète qu'il faudrait lire devant TOUT le monde à la fin de la journée! Tu nages ou tu te noies.

À la fin de la semaine, j'avais retrouvé le chemin entre moi et l'écriture. Depuis, si j'ai un bloc de quelques heures je peux m'asseoir, retrouver mon « flow » et écrire. Il se peut que les quinze premières minutes il ne se passe rien, mais ensuite ça arrive. La clé c'est de toujours avoir un thème clair autour duquel broder. J'aurais envie de dire, un thème à border.

Écrire et composer, c'est pour moi comme aller au restaurant. Je choisis dans le menu, mais ce n'est pas moi qui crée le menu. Il se dessine et je ne fais seulement que choisir.

J'avais aussi débuté une collaboration avec un coach de musique et de chant, un érudit dans tous les cas. J'ai enfin obtenu des réponses à mes questions obscures comme que veut dire « jouer en mi? ».

J'ai appris que je ne savais rien, et mon coach a eu l'humilité et la patience de m'ouvrir les portes de la musique sans me retourner aux méthodes de piano pour enfants.

D'où mon expression ma vie à l'envers. Je pense que pour la majorité de ceux qui font de la musique, tout ce que je viens d'énumérer arrive dans l'ordre inverse. Ça faisait longtemps que je voulais l'écrire.

Et c'est finalement après plusieurs faux pas que j'ai entendu une chanson, assez décente pour moi, bourgeonner. Je vais aimer chacune des mes chansons, c'est ma seule règle. Je veux être un gars de studio, un gars simple de singles, sans pression à sortir un EP ou un album. J'essaie des choses et quand ça me plait je pousse, peut-être jusqu'à sortir une chanson. « Sortir » une chanson en plus de l’écrire et la composer est important. C'est un accomplissement qui te force à terminer pour vrai ce que tu commences, notion importante aussi de la vie pour moi, pour mon petit bonheur. Mon but est que le temps que j'ai à consacrer à la musique soit le plus possible passé « à faire » de la musique. Ça veut dire garder le focus sur pratiquer le chant, un instrument, composer ou écrire. L’essence.

C'est mon plan, on verra.


Contact

Facebook

Vous pouvez me suivre et m'écrire sur Facebook

Contact médias

Nathalie Corbeil
Nat Corbeil
nat@natcorbeil.com
514 244-7202

Merci!

Merci à ma famille et mes amis pour leur amour et leur support sans limite. Merci à JP Loignon mon coach de chant et de musique pour ta générosité et ton empathie. Merci à mon mentor Marc Chabot et au groupe du Camp chanson de Petite-Vallée de m'avoir réconcilié avec l'écriture. Merci à William Gaboury de réaliser mes chansons avec autant de professionnalisme. Merci à Eloise Camire de Double-echo pour les magnifiques designs de tous mes projets depuis toujours. Merci à La ptite Photographe de si bien savoir capter le moment. Merci à InTempo Musique pour les précieux conseils. Merci à Distribution Amplitude de me permettre d'être distribué chez nous. Merci à mes très précieuses collaboratrices chez Nat Corbeil de si bien savoir créer de l'intérêt pour mon projet.